La compagnie Banro obligée de suspendre ses activités minières à l’Est de la RDC
Les informations publiées sur Deutche Welle le Mardi 04 Juillet 2017, renseignent qu’outre l’insécurité dans la région, la compagnie canadienne Banro n’entretiendrait pas de bonnes relations avec les autorités congolaises. Le non respect des termes de contrat serait l’une des raisons.
Le media Allemand indique aussi que cette décision a été prise après qu’un convoi de 23 camions provenant de la mine de Namoya a été pris au milieu d’un échange de tirs entre l’armée congolaise et des milices Maï-Maï dans la province de du Sud Kivu.
Selon la journaliste belge Colette Braeckman, cet incident intervient alors que la compagnie canadienne doit faire face à des tensions avec les populations locales.
À ré (lire) : Maniema : Paralysie des activités dans la cité de Salamabila, agents de Banro en fuite
Dans la Province du Maniema à Salamabila où Banro exploite aussi l’or, les travailleurs ont abandonné les installations.
Nos sources sur place renseignent que durant la journée du samedi 01 Juillet 2017, l’appareil de la compagnie SWALA a effectué deux rotations pour récupérer certains agents expatriés et ceux nationaux pour les mettre à l’abri.
Ceux qui n’ont pas eu des places à bord, soulignent nos sources sur place, ont pris une cinquantaine des véhicules pour prendre la route Wamaza-Kasongo-Kindu.
Ces derniers auraient été bloqués à Wamaza sur ordre du gouvernement provincial en vue d’éviter de généraliser la panique sur la ville de Kindu et dans la province soulignent nos sources.
Des sources concordantes se trouvant à Kasongo Chef-lieu du territoire portant le même nom renseignent que des véhicules de la Société Banro ont été aperçus ce Mardi.
“Des dizaines des véhicules passent par le monument mémorial de Kasongo” témoigne une source sur place via son compte Facebook.
Selon un confrère journaliste d’une radio locale à Salamabila, les quelques travailleurs de la société BANRO qui sont restés sur place, sont visibles dans l’usine mais les activités tournent au ralenti.
Signalons que ce mouvement des mai-mai est constitué de deux fractions, l’une venue du sud Kivu et l’autre pour les natifs de Salamabila.
Selon certains témoins, ces mai-mai réclament à la firme BANRO l’application de son cahier de charge signé entre la population et cette société, mais aussi l’abandon de BANRO des certaines collines exploitées par elle sans que ces dernières ne figurent sur le contrat signé avec le gouvernement central.