Maniema : Le gouverneur de province était face aux élus provinciaux
Après une question orale avec débat qui lui a été adressée par l’honorable DJUMAINI BIN MALISAWA, le gouverneur du Maniema était face aux élus provinciaux du Maniema ce lundi 20 novembre 2017.
Tout à commencer d’abord par l’allocution de la question orale par son initiateur.
Dans celle-ci, l’élu de Kabambare déplore la situation sécuritaire au sud de la province du Maniema théâtre des affrontements entre miliciens et loyalistes, mais aussi la hausse du prix des produits manufacturés, les cas des cambriolages signalés dans la ville de Kindu et autre.
Prenant la parole pour cette occasion, le gouverneur du Maniema a tenu a félicité les élus provinciaux pour l’intérêt qu’ils accordent à la gestion de la province du Maniema, avant de poursuivre que son gouvernement est déjà en action pour répondre aux préoccupations soulevées par l’élu de Kabambare.
Sur le plan sécuritaire par exemple, le gouverneur du Maniema a tenu à expliquer aux élus provinciaux que la situation sécuritaire sécuritaire au sud de la province du Maniema est consécutive à une tension orchestrée par certains compatriotes qui réclament l’application du cahier de charge par la société BANRO Maining avant de souligner qu’une solution définitive sera trouvée dans un bref délais.
Pour ce qui est de la hausse du prix des produits manufacturés, le gouverneur du Maniema justifie ce-ci d’une part par l’insécurité qui se vît dans la province du Maniema, et d’autre part par l’impraticabilité de la route KISANGANI-UBUNDU.
Sur ce sujet, Pascal TUTU dit avoir pris des contacts avec son collègue de la TSHOPO pour que le Maniema donne sa contribution pour la réhabilitation de cette route qui du reste approvisionne la ville de Kindu.
Après avoir ramassé toutes les préoccupations soulevées par l’initiateur de la question orale et après un débat fructueux , un délais de 72 heures a été accordé au gouverneur pour qu’il donne encore des éclaircissements sur les autres préoccupations soulevées par les élus pendant le débat.