Kalima : La SAKIMA promet sa participation au financement des travaux de construction de la maison de justice

La Société Aurifère du Kivu et du Maniema SAKIMA se dit prête à donner son assistance pour la construction des bâtiments où abriteront les instances judiciaires de Pangi.

Annonce faite ce vendredi 4 mai 2018 par son président dans un entretien avec la presse de Kalima. Gaby MATCHAFU répond ainsi favorablement à la lettre du gouvernement provincial du 20 mars dernier demandant sa société de l’assister à ces dits travaux.
Il a aussi parlé d’autres projets de la SAKIMA dont la réhabilitation de la centrale hydro électrique LUUZI LUKULU.

Selon le président de la SAKIMA, son entreprise a des obligations sociales qu’elle doit impérativement remplir. Voilà qui motive leur accord souligne-t-il.
Sans déterminer la hauteur de leur assistance, Gaby MATCHAFU dit qu’elle dépendra des moyens dont la société aurifère du Kivu et du Maniema en aura. Il ne pas question que la SAKIMA se substitue au gouvernement pour réaliser autre tâche que celle demandée par le gouvernement provincial dixit Gaby MATCHAFU.
Abordant le point de l’évolution de la SAKIMA, le Président de cette société reconnait que nombreux de ses agents, ont déjà atteint l’âge de retraite. Celui-ci signale que des démarches sont en cours pour combler les vides qui se créeraient dans les jours à venir. Il reconnait par ailleurs que certains des agents de la SAKIMA ont encore la capacité de travailler et réaliser des recettes.
La centrale hydro électrique LUUZI LUKULU a attiré aussi l’attention du numéro 1 de la SAKIMA. Il souligne qu’un grand lot des matériels se trouverait déjà au port de MATADI. Ce lot est destiné à la réhabilitation de cette centrale électrique qui alimente la commune de Kalima, ses environs et la ville de Kindu.
Gaby MATCHAFU signale par contre que la société nationale d’électricité doit plus d’un millions de dollar à son entreprise. Il en a profité pour conscientiser la population bénéficiaire du courant électrique à éviter les raccordements abusifs.
Et enfin, le patron de la SAKIMA dit que sa société ne baisse pas le bras quand à la recherche des partenaires. Lui et son staff, se battent corps et âme sur ce sujet.