Salamabila : le deux otages étrangers toujours entre les mains de la milice
Deux congolais parmi les 4 otages de la société Namoya ont été libérés ce mardi soir par la milice malaïka. Le deux étrangers, un Sud-Africain et un Zimbabwéen sont toujours entre les mains des assaillants. Des sources locales à Salamabila indiquent les deux otages ont été remis par le Gouverneur à la société Namoya Mining.
«Nous confirmons la libération de ces deux compatriotes et attendons la libération des deux autres otages», a déclaré à l’AFP le capitaine Dieudonné Kasereka, porte-parle de l’armée dans la région cité par lefigaro.
Le Vice-premier Ministre de l’intérieur, Basilo Olongo a conduit le dimanche dernier à Salamabila au Sud de la province du Maniema 10 personnes ayant bénéficié d’une grâce présidentielle, a appris ce mardi Kinduinfo.net des sources locales.
Soupçonnées proches de la milice Malaïka, ces personnes avaient été arrêtées il y a environ deux ans et conduites à la prison de Angenga dans l’Ex Equateur.
Accompagné du Gouverneur de province, la Présidente de l’assemblée provinciale et la notabilité de cette partie du Maniema, Basilo Olongo accueilli par des centaines de personnes à Salamabila a déclaré que la libération de ces personnes est une réponse aux cris de détresse adressés par cette communauté locale au sujet de leurs proches arrêtés.
“le Président de la République a entendu et répondu à vos cris de détresse et tout ce dont vous avez été victime à cause de vos revendications. C’est pourquoi le Président de la République a ordonné que le 10 personnes arrêtées ici soient relâchées.” a dit Basile Olongo, Patron de l’intérieur en RDC.
Il est reparti vers Goma le même dimanche, a appris Kinduinfo.net d’un membre de la société civile de Salamabila. Seul le Gouverneur, la présidente de l’assemblée provinciale et d’autres notabilités sont encore en séjour à Salamabila, apprend-on de la même source.
Namoya Mining SA est une société de droit canadien qu] exploite de l’or au Sud de la province.
La zone est en proie à l’insécurité depuis trois causée par une milice locale du Cjef (e guerre Hassan Huzaifa Mitende.
La communauté locale accuse la société Namoya Mining de ne pas respecter les clauses du cahier de charge.