Il souligne en outre que le Chef de l’Exécutif a antidaté l’arrêté nommant le nouveau Directeur de cabinet.
« Il a signé l’arrêté me déchargeant de mes fonctions de Directeur de cabinet le 28 mai alors que lui même était encore à Salamabila. Il n’est arrivé à Kindu que vers 18-19 heures, je ne sais pas s’il a signé cet arrêté la nuit »
Adolphe Ndokili indique que la lettre qui accuse réception de sa correspondance de démission contient des contradictions de date.
« Lorsque j’ai reçu la correspondance accusant réception de ma lettre de démission, je constate qu’il y a un problème. Il me parle que faisant suite à votre lettre [Ndlr : lettre de démission de Adolphe Ndokili] sans numéro du 24 mai, c’est la première contradiction. J’ai démissionné le 29 mai, mais lui me parle du 24 mai. C’est supposé donc qu’il a ma lettre de démission que j’ai signé le 24 mai, mais lui comme Gouverneur, signe un arrêté me déchargeant de mes fonctions du Dircab le 28 mai. »
Pour Adolphe Ndokili, cette contradiction confirme son affirmation selon laquelle la province est gérée avec une grande légèreté. Il rappelle l’avoir dit dans sa lettre de démission.
« comment comprendre qu’un Gouverneur peut se permettre d’ordonner à ses services d’antidater les documents officiels. »