Maniema : des femmes leaders édifiées sur la loi fixant les règles relatives au régime général de la sécurité sociale


En séjour à Kindu depuis le mardi, la ministre honoraire du genre, Madame Faida Mwangilwa à la tête du Bureau de consultation en Genre, Participation Citoyenne et Développement, a organisé ce jeudi une séance d’informations avec les leaders communautaires sur les innovations apportées par la loi Numero 16/009 du 15 juillet 2016 fixant les règles relatives au régime général de la sécurité sociale.

L’activité qui a réuni une centaine des femmes leaders dans la salle de réunion de l’hôtel Espaces Shadary est organisée en partenariat avec la Caisse Nationale de Sécurité Sociale.

Selon Madame Faida Mwangilwa, il est important que les femmes leaders soient informées sur les innovations contenues dans la loi fixant les règles relatives au régime général de la sécurité sociale.

« Avec ces réponses apportées par la loi, à un certain moment, les coutumes prennent les dessus et ça pose problème. On expose les enfants et lorsqu’on n’a pas toutes les informations par exemple sur le congé de maternité … si on n’a pas les informations à temps pour demander par exemple son attestation, un document autorisant le congé de maternité et aller remplir la fiche à la CNSS, il est difficile pour une femme de bénéficier de certains avantages. » indique Mme Faida Mwangilwa.

Et de poursuivre :

« L’idéal pour nous c’est de faire connaître toutes ces innovations aux femmes leaders. Ces femmes sont à la fois, des épouses, des mères…, la loi parle des conjoints survivants. aujourd’hui vous êtes une Epouse et demain vous pouvez être bénéficiaire comme une conjointe survivante. Si vous connaissez pas toutes ces innovations, même vos enfants risquent de ne pas accéder à leur rente et tout » ajoute-t-elle.

Mme. Faida Mwangilwa, Ministre Honoraire d Genre

Cette nouvelle loi a comblé plusieurs faiblesses qui ont caractérisé la gestion de l’ancienne caisse qui  a milité à ce jour à la reforme dudit régime notamment :

– Du payement de prestation sociale sans limite supérieur au plafond ;

– La condition d’octroi de la pension de retraite basée sur les 10 dernières années de cotisation ;

– La différence d’âge d’admission à la pension de retraite en rapport avec le sexe 60 ans pour la femme et 65 ans pour l’homme qui est perçu comme une discrimination, et qui enfreint la convention n°100 de l’OIT sur l’égalité des chances, ratifiée par la RDC ;

– L’absence d’un âge plafond au delà duquel l’assurance n’est plus possible (60 ans et 65 ans) sont des âges d’ouverture des droits et non de cessation définitive de travail ;

– L’absence d’assurance en faveur des travailleurs indépendants ;

– L’absence de la possibilité de faire le rachat de la carrière ;

– L’absence d’une politique claire et concrète de la prévention des risques professionnels alors que l’aspect curatif géré par la CNSS devait être soutenu par une grande action de prévention des risques professionnels.

admin

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