Le coordonnateur du mouvement des grévistes du Maniema, Syrien Kibondo promet au gouverneur de consulter ses collègues par rapport à cette demande :
« L’autorité provinciale nous a convié après avoir constaté les dégâts énormes causé par la non-présence des professionnels de santé non-médecins dans les structures de santé. Il a préféré échanger avec les bancs syndicaux. Dans nos échanges ils nous ont supplié d’organiser ne fût-ce qu’un service minimum pour alléger tant soit peu la souffrance de la population du Maniema que lui-même a constaté de ses propres yeux. Après les échanges, parce que nous avons été avec le chef de division de la santé, nous avons demandé à l’autorité de nous laisser un temps parce que pour organiser le service minimum, il faut qu’on aille consulter la base. Et la base ce sont nos syndiqués. »
Syrien Kibondo précise, toutefois, que la décision d’organiser le service minimum devrait venir normalement de Kinshasa.
« Ce travail de consultation a commencé depuis hier, les avis que nous aurons à récolter nous allons les partager avec l’autorité provinciale si ça va l’enchanter. Même l’organisation de service minimum dépend de Kinshasa. Il faut que Kinshasa nous autorise d’organiser le service minimum. Et la levée ou la suspension de la grève c’est toujours Kinshasa qui avait initié la grève qui peut suspendre ou levée définitivement la grève et nous attendons parce que les pourparlers continuent au niveau national. Et, nous allons partager avec le niveau national la main tendue du gouverneur de province », a- t -il soutenu.